Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Les séquences sont tournées dans une vraie salle de rédaction, l’effervescence et les bruits sont authentiques. Les répliques fusent, dans la bouche de Bogart, avec son débit de mitraillette sec et nasillard. Scénario et dialogues sont signés Richard Brooks, lui-même ancien journaliste et donc familier du terrain. Bogart joue un héros comme Brooks les aime, au service d’une grande cause, avec comme arme principale son intégrité. Si Deadline USA opère quelques incursions du côté du Film Noir (de Bogie et sa nonchalance à une scène d’interrogatoire), c’est surtout, en plein maccarthysme, une diatribe sincère et courageuse contre la corruption et la censure. "Ce que j’ai voulu prouver, c’est que les journaux qui en achètent d’autres pour éliminer toute concurrence créent une situation qui met gravement en jeu la liberté de la presse", explique Brooks. De très loin, on ne peut s’empêcher de voir les contours de quelques films à venir, comme le récent Pentagon Papers de Steven Spielberg.