Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
« De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace. » La phrase de Danton est célèbre, et Wadja l'applique à la lettre lorsque, par le prisme de la Révolution française et de la Terreur, il évoque la Pologne des années 80. Et fait d'un film commandé par le gouvernement mitterrandien un pamphlet à peine déguisé contre les régimes communistes de l'Europe de l'est, en tordant parfois la réalité historique, mais sans jamais la trahir non plus. Costumes, décors, la reconstitution est fidèle, et Wajda s'appuie, avec son scénariste Jean-Claude Carrière, sur une pièce de théâtre dans laquelle Depardieu, jouant déjà le député montagnard, l'avait ébloui. Alors, pour le grand écran, il convoque de nouveau l'acteur. Car Danton, c'est Depardieu. Charismatique, portant la perruque avec un naturel désarmant, jouant avec une assurance insolente. Face à l'animal à sang-froid Robespierre, incarné par le Polonais Wojciech Pszoniak, Depardieu est un Danton physique, puissant, ogresque. Quelques années avant le Cyrano de Rappeneau, il trouve dans les dialogues ciselés de Carrière l'occasion d'exprimer son amour de la langue française.