Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Scènes spectaculaires, tension extrême, images fascinantes d’un train fou dans le Grand Alaska. Pour son deuxième film américain (après Maria’s Lovers), Kontchalovski reprend un scénario de Kurosawa avec qui il s’entretient longuement lors d’une rencontre à Tokyo : « Nous n’abordâmes ensemble que les problèmes techniques, mécaniques, que pouvait soulever le film. Kurosawa, très méticuleux et pointilleux du détail, tenait beaucoup à ce que les trois protagonistes ne puissent jamais atteindre la deuxième locomotive de tête. Homme de tact, il ne se mêla en rien de ma vision artistique. Après plusieurs vodkas, nous avons d’ailleurs surtout discuté du marxisme. Avec Buñuel, Fellini et Bergman, Kurosawa appartient à cette race de metteurs en scène que j’admire le plus. Quatre univers d’ailleurs très proches philosophiquement, où l’homme est étudié dans sa dualité qui balance en permanence entre le bien et le mal. Avec des questions toujours sans réponse et une énorme aristocratie dans la fantaisie, une légèreté jamais mécanique. Je me réclame d’eux, j’épouse leurs idées, m’estimant un peu comme leur élève. »