Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Deux femmes enchaînées l’une à l’autre par leurs obsessions, leurs névroses et leurs jeux érotiques. Un inquiétant beau-père concupiscent. Une invraisemblable demeure à l’atmosphère étouffante et macabre, remplie d’objets étranges sur lesquels le temps n’a pas de prise. En 1969, Joseph Losey explique à Bertrand Tavernier l’importance de son décor : « Je l’ai entièrement meublée d’après mes souvenirs d’enfance, passionné par les rapports unissant l’espace et le temps. Chaque fois que quelqu’un pénètre dans un lieu, j’ai souhaité créer un sentiment de complicité entre le décor, le temps et les personnages. Cérémonie secrète montre ces trois personnages que la maison finit par détruire. C’est l’étude lyrique d’une destruction. Mes protagonistes sont à la fois victimes et bourreaux, ils essaient à la fois de se donner et de posséder leur interlocuteur. Dans un certain sens, c’est un film assez proche de The Servant, aussi concentré, aussi bouclé sur lui-même. J’aime ce qui a une forme, même si cela doit déranger le spectateur. »