Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Après une parenthèse américaine, Bethsabée marque le retour en France de Léonide Moguy, qui a choisi d’adapter Pierre Benoit : le parfum d’exotisme que dégagent les écrits de l’auteur de L’Atlantide lui semble parfait pour attirer le public dans le climat morose de l’après-guerre morose. La critique, passablement déçue, massacre le film, mais n’empêche pas Bethsabée de remporter un certain succès populaire : pour les spectateurs, Danielle Darrieux est excessivement triste, Jean Murat et Georges Marchal sont pathétiquement beaux, et Paul Meurisse est comme toujours impeccable. Et, combinée au talent de ses interprètes, la réputation de Moguy, forgée avant-guerre, rétablit aisément l’équilibre.