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« Mots d’esprit accumuleras et bons acteurs pareillement. Il faut voir les films à sketches comme un spectacle de marionnettes. Les ficelles y sont grosses, mais les saynettes sont courtes… Sur une idée amusante, Julien Duvivier a cousu savamment un ensemble habillé par Michel Audiard, Henri Jeanson et René Barjavel, où la tragédie ironique se mêle à la pure bouffonnerie » écrivait, à la sortie du film, Samuel Lachize dans L’Humanité. Le Diable et les dix commandements, c’est le vice sans la vertu, de la méchanceté, des innocents, une morale qui n’est même pas sauve, du mélo, de la comédie, du drame. C’est tout le gratin des comédiens de l’époque, de Ventura à Danielle Darrieux, de Fernandel à Claude Piéplu, ou l’inénarrable Michel Simon, qui ouvre et ferme le film en blasphémant à l’envi. C’est Louis de Funès qui donne la réplique à un Jean-Claude Brialy cabotin dans le sixième épisode, pour un hold-up inattendu, chuchoté et désopilant. C’est, finalement, l’humanité entière peinte par petites touches délicieusement anticléricales.