Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
« Julie Andrews a en elle tant de lumière, de vulnérabilité et de pureté, qu’elle seule pouvait jouer ce rôle morbide sans le rendre macabre. » Kontchalovski filme au plus près le visage de son actrice, héroïne bagarreuse pleine de colère et de passion. Autour d’elle, une dizaine de personnages inventés par le cinéaste, élargissant ainsi le récit adapté de la pièce de Tom Kempinski, dont l’action se déroulait dans le seul cabinet du psychiatre. Max von Sydow joue le psy, Rupert Everett, le disciple passionné, Liam Neeson, l’amant brocanteur. Quant à Alan Bates, magnétique, il campe le mari compositeur qui ne saura pas plus faire face à la mort qu’il n’a su faire face à la vie. Kontchalovski sait aussi très bien filmer la musique de Bach, dans cette histoire de survie qui aborde les grands thèmes de l’existence : la maladie, la mort, la solitude, l’amour. Une mélodie du malheur pour un beau mélo.