Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Dans la lignée de Scarface, Don Siegel retrace la vie de Baby Face Nelson, mais prend un contrepied avec son casting : dans le rôle-titre, Mickey Rooney et son visage poupin, loin de James Cagney et consorts, ses illustres prédécesseurs. Géniale trouvaille et géniale incarnation de ce nouvel ennemi public n°1, qui prit la suite de Dillinger. À ses côtés, muse, inspiratrice, comparse, Carolyn Jones promène sa douceur et prend même des airs de Louise Brooks. La photographie est magnifique, la réalisation sobre et toujours efficace : Siegel soigne la reconstitution, décors, costumes, rafales de mitraillettes et poursuites en voitures d'époque. Mais surtout, avec ce portrait plein de réalisme de la lutte acharnée entre gangsters et policiers dans les années 30, il creuse encore la veine du fatalisme social, comme il l'avait fait l'année précédente dans Face au crime.