Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Sur une partition ingénieuse de Morricone – banjo, guimbarde et sifflements, mêlés à de fausses psalmodies – Siegel lorgne évidemment du côté de Sergio Leone, d'autant que dans son cadre, Clint Eastwood balade l'emblématique silhouette de la Trilogie du Dollar. Toujours aussi flegmatique et minéral, il affronte la pétulante Shirley MacLaine. Deux rôles initialement destinés à Liz Taylor et Robert Mitchum, mais Don était né pour filmer Clint, et la critique le comprendra bien : « En Don Siegel, Eastwood a trouvé ce que John Wayne a trouvé dans John Ford et ce que Gary Cooper a trouvé dans Frank Capra ». Entre jeux de dupes et joutes verbales, l'improbable duo, pistolero cynique et nonne intrépide, donne à l'intrigue tout son sel. Et si le film porte bien la marque de son auteur, avec notamment la spectaculaire attaque du fort français, suite de séquences sèches et violentes, il prend un chemin inattendu et fait la part belle à son personnage féminin, qui illumine ce « mule movie » pétillant.