Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
« Si le court métrage n’existait pas, Alain Resnais l’aurais sûrement inventé. Jamais, je crois, depuis ceux d’Eisenstein, un film n’a été aussi scientifiquement médité que Le Chant du Styrène.
Le Chant du styrène, c’est quatorze mois de travail pour un film de quatorze minutes sur les matières plastiques. C’est aussi un texte de Raymond Queneau qui rend chaque image tashlinesque en y introduisant le fameux décalage cher à Renoir. Et le résultat est là, en cinémascope colorié : des plans si profondément rivés les uns aux autres malgré l’absence de tout personnage vivant, donc en se privant de la facilité des raccords sur un effet dramatique, une centaine de plans, dis-je, si harmonieusement soudés entre eux qu’ils donnent la fantastique sensation de n’être qu’un seul long plan-séquence, un seul et jupitérien travelling dont le phrasé prodigieux n’est pas sans évoquer les grandes cantates de Jean-Sébastien Bach. » (Jean-Luc Godard, 1959)