Avec André Dussollier, Sabine Azéma, Anne Consigny.
Marguerite Muir se fait voler son sac à la sortie d'un magasin. Le coupable se débarrasse du contenu sur un parking, et George Palet, qui le ramasse, laisse libre cours à ses fantasmes.
Rencontre animée par Bernard Benoliel.
« Alain [Resnais] a évoqué l'idée d'une caméra légère, flottante, aérienne, avec beaucoup de points de vue en hauteur, comme si elle échappait aux lois de la pesanteur. Il reliait cela à l'obsession pour les avions que partagent Marguerite Muir (Sabine Azéma) et Georges Palet (André Dussollier). J'y ai vu le prolongement de la fin de Cœurs, étendue au style entier du nouveau film. » (Éric Gautier)
À la suite de la projection des Herbes folles d'Alain Resnais.
Éric Gautier est directeur de la photographie depuis 1990. Il a signé l'image, entre autres, de nombreux films d'Arnaud Desplechin (La Vie des morts, Esther Kahn, Comment je me suis disputé, Rois et reine, Un conte de Noël) d'Olivier Assayas (Clean, Irma Vep, L'Heure d'été, Après mai) ou d'Alain Resnais (Cœurs, Les Herbes folles, Vous n'avez encore rien vu).
L’étrange relation nouée entre un homme et une femme, à la fois tendres et fantasques. Resnais s’amuse toujours autant pour raconter cette histoire pétillante, où la malice et l’inventivité se mêlent joyeusement au trouble et à l’absurdité.
« J’ai un cahier où je note des titres de films qui n’existent pas mais que je pourrais faire un jour, sans savoir ce qu’ils seront, simplement parce que je trouve que c’est un bon titre. C’est le cas des Herbes folles. Les personnages du roman de Christian Gailly, L’Incident, m’ont fait vraiment penser à ces herbes qui poussent parce que les graines, le pollen, sont tombés dans des endroits où il n’y avait aucun espoir que ça marche. Les deux personnages n’avaient aucune raison de tomber amoureux, ils ne le voulaient pas même. » Alain Resnais