Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
« Plus qu’un film sur la mort, c’est un film sur la volonté de ne pas mourir. Clive a cette obsession que les jeunes le poussent dehors, veulent le tuer. Dans les fantasmes de 5 heures du matin, d’une longue nuit de maladies et de spasmes, il réinvente son passé, emmêle les lieux où il a vécu… » Avec Providence, Resnais signe une métaphore de la création littéraire. L’inspiration du héros et les désordres de sa pensée sont magnifiquement mis en scène à travers les décors filmés, transformés selon la fantaisie créatrice et les tâtonnements de la mémoire. Hanté par l’angoisse de la décrépitude physique et intellectuelle, l’artiste-démiurge manipule ses propres personnages et recompose le puzzle de sa vie.
Premier film de Resnais tourné en anglais (la version française a été supervisée par le cinéaste avec notamment la voix de Gérard Depardieu), Providence récolte pas moins de sept récompenses aux César 1978, dont le meilleur scénario pour le dramaturge britannique, David Mercer, la meilleure musique pour Miklós Rózsa et les meilleurs décors pour Jacques Saulnier. Quant à Alain Resnais, il reçoit le premier de ses trois César pour le meilleur film.