Plan Vigipirate Urgence attentat
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Deux ans après L’Aile ou la Cuisse, Louis de Funès retrouve Claude Zidi, entérinant une forme de passage de relai entre deux générations. Face à lui, une fois n’est pas coutume, une femme. Annie Girardot, alors bien en place dans le cœur des Français, lui tient tête avec aplomb et une belle vitalité, déployant une nouvelle fois son potentiel comique. Le tandem fonctionne parfaitement, les gags s’enchaînent sur un rythme tranquille ponctué par la musique de Vladimir Cosma. Visage émacié, fatigué après un accident cardiaque, Louis de Funès déploie toujours sa perfidie vibrionnante, mais elle s’adoucit d’une pointe de tendresse. Le scénario reprend de loin la trame de L’Aile ou la Cuisse, la même équipe (dont l’excellent Julien Guiomar) se retrouve pour fustiger le progrès industriel. Le candidat De Funès défend un programme en trois points, « le plein-emploi, le plein-emploi et le plein-emploi », face à son épouse qui se présente pour le parti Défense de la Nature. Pollueurs contre écologistes, intrigues et luttes de pouvoir, patronat et monde industriel si bien croqués par De Funès : les désaccords au sein du couple constituent, sur un mode comique, une métaphore aigre-douce du tournant politique et économique de la France d’alors, qui voit prendre fin les Trente Glorieuses.