Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Relatant l'heureux échec de la mission Apollo 13, le tournage du film se devait d'être à la hauteur des péripéties extraordinaires vécues par les astronautes : explosion d'un réservoir d'oxygène entraînant la mise en péril de l'alunissage sur le cratère de Fra Mauro, l'objectif même de la mission ; le besoin d'économiser de l'énergie, la teneur en CO2 de l'atmosphère menaçante pour les astronautes... L'équipage du module lunaire constitué de Tom Hanks (Jim Lovell), Kevin Bacon (Jack Swigert) et Bill Paxton (Fred Haise) tournent exceptionnellement à bord d'un Boeing KC-135 propulsé à 800 km/h pour permettre des prises de vue dans les airs à 6000 mètres d'altitude avec zéro gravité, que Ron Howard doit capter en seulement 25. C'est la première fois qu'un film bénéficie de telles méthodes : avec la coopération de la NASA, l'équipe du film peut profiter d'un avion d'entraînement à Houston, habituellement utilisé pour s'habituer à l'apesanteur. L'ensemble de l'équipe surnomme l'avion « Comète Vomi » ou « Tour en montagnes russes ». L'équipe réalisera ainsi 612 paraboles au-dessus du Golfe du Mexique, pour un total de 3 heures et 54 minutes d'apesanteur. Et c'est en partie grâce à ce film qu'est gravée dans les mémoires la célèbre phrase – légèrement modifiée – de Jim Lovell : « Houston, on a un problème. »
Sarah Ohana