Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Pendant son séjour aux États-Unis, De Sica reçoit plusieurs propositions, dont une de Howard Hughes : tourner à Chicago un film qui aurait pour titre Miracle in Chicago ou Miracle in the Rain. Les interprètes viendraient de la rue, à l’exception d’une actrice professionnelle, Shelley Winters. Le projet n’aboutit pas. Entre-temps, le producteur David O. Selznick a acheté les droits d’un sujet de Cesare Zavattini. Initialement prévu pour Autant-Lara avec Ingrid Bergman et Gérard Philipe, le scénario est finalement confié à Vittorio De Sica qui accepte le projet comme un défi : faire un film avec un gros budget et un casting international. Le tournage dans la gare centrale de Rome n’est pas simple. Pour concilier les horaires ferroviaires et les besoins logistiques, on tourne de nuit. Montgomery Clift écrit à son frère : « C’est l’enfer. On ferme les portes de la gare de 22h30 à 7h. Au bout d’une heure, nous sommes tous déjà gelés. » À cela s’ajoutent les continuelles intrusions de Selznick pour que le rôle de Jennifer Jones (sa femme) soit toujours plus valorisé. Malgré tout, l’alchimie entre les deux acteurs américains fonctionne parfaitement. De Sica filme la fin de leur histoire d’amour avec élégance dans un décor magique. La Gare Termini, personnage à part entière avec sa foule anonyme et grouillante, est le théâtre idéal pour unir deux visions de cinéma : néoréalisme italien et mélodrame hollywoodien.