Avec Jean-Luc Godard, Jean-Pierre Gorin.
Jean-Luc Godard débat avec les spectateurs italiens de l'interdiction de projeter Tout va bien.
Avec Jane Fonda, Yves Montand, Vittorio Caprioli, Anne Wiazemsky.
La crise du couple dans une société française elle-même en crise, en 1972. Lui est un cinéaste déçu qui s'est mis au chômage après 1968 et tourne des publicités. Elle est correspondante en France d'une chaîne de radio américaine.
À la suite de la projection de Tout va bien, discussion avec David Faroult, animée par Jean-François Rauger.
« Un supermarché : 700 millions par jour de chiffre d'affaires. Une « grande surface » : oui. Un « grand théâtre social » : oui, mais tout le monde gueule dans ce théâtre. Sauf le public. Il paye. Et fait semblant de se taire. Personne ne lui parle encore... » (extrait du monologue de Jane Fonda dans Tout va bien)
David Faroult est maître de conférences en cinéma à l'École nationale supérieure Louis-Lumière. Une part importante de ses recherches et publications concerne les cinémas politiques issus de 1968 et le groupe Dziga Vertov, dont il a présenté les films en bonus de leur première édition en DVD (Jean-Luc Godard y el grupo Dziga Vertov, Intermedio, 2008). Il a codirigé l'ouvrage Jean-Luc Godard : Documents (Centre Pompidou, 2006) et a publié Godard, Inventions d'un cinéma politique (Les prairies ordinaires, 2018).
Jean-François Rauger est directeur de la programmation à la Cinémathèque française.
« Tout va bien n'a pas marché malgré un sujet fort intéressant qui abordait aussi bien l'actualité politique qu'ouvrière. Je suis solidaire de la classe ouvrière, car ceux qui en sont vivent plus difficilement, plus durement que d'autres. Mais elle est aussi en proie, tout comme certains syndicats, à ses propres contradictions. Bref, ni Jane Fonda ni moi n'avons été payés, mais cela ne m'empêche pas de dire que j'ai été heureux d'avoir travaillé avec Jean-Luc Godard car j'ai beaucoup appris avec lui. »
(Yves Montand)