Chronique d'une disparition

dimanche 8 décembre 2019, 18h30

Salle Henri Langlois

18h30 20h15 (105 min)

Elia Suleiman, Laurent Cantet, Benicio Del Toro, Pablo Trapero, Gaspar Noé, Julio Medem, Juan Carlos Tabío
France-Espagne / 2011 / 17 min / DCP / VO

Avec Elia Suleiman.

E. S. arrive à La Havane pour une entrevue avec le président Castro. En attendant l'heure du rendez-vous, il déambule dans la ville.

Segment du film collectif 7 jours à La Havane.


Chronique d'une disparition سجل اختفاء [Segell ikhtifa
Elia Suleiman
Israël-États-Unis-Allemagne / 1996 / 88 min / DCP / VOSTF

Avec Elia Suleiman, Ula Tabari.

Un cinéaste palestinien expatrié revient en Israël pour faire un film sur la perte d'identité de la population arabe d'Israël. Son récit est constitué de deux parties, « Nazareth, journal intime » et « Jérusalem, journal politique ».

Premier film, premier pamphlet intimiste et politique. Avec un regard tendre et amer, le sens de la dérision et le goût de l’absurde, Elia Suleiman s’est inventé un univers, un langage, une silhouette. Observateur mutique et impassible face aux absurdités du conflit israélo-palestinien, son personnage fait invariablement penser à Buster Keaton ou Jacques Tati qu’il ne connaissait pourtant pas : « Je ne sais pas si vous vous souvenez de ces séquences où on voit mon père sur son balcon, voulant faire siffler son canari en cage, ou avec le chien dans son enclos. Quand j’ai vu Mon Oncle, plus tard, j’ai été sidéré, et j’ai compris ces rapprochements que certains avaient faits entre mon film et son cinéma. »