Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
D’abord intitulé Le Déserteur, le quatrième film de Léonide Moguy est rebaptisé Je t’attendrai par un frileux et tatillon Comité de censure. Banni des écrans après-guerre en raison de la présence de Corinne Luchaire, collabo officielle aux yeux du cinéma, il est redécouvert sept décennies plus tard par un Quentin Tarantino enthousiaste, à l’initiative de sa restauration… Ce qui séduit Moguy à l’époque, c’est le défi d’une histoire à filmer en temps réel. Pari réussi : le montage instaure une tension permanente, le rythme est enlevé, et la photographie magnifie la campagne alentour. Si Moguy situe l’action en 1914 pour éviter tout amalgame, son sujet reste brûlant d’actualité, se doublant au passage d’une réflexion sur la place que les anciens laissent aux jeunes.