Martin, 18 ans, doit s'occuper de sa grand-mère qui se retrouve seule, suite au décès de son mari. La famille est en deuil et prévoit une cérémonie pour le défunt... tandis que Martin vit sa première et secrète histoire d'amour.

À la fois portrait et autoportrait, ce film, sous l'aspect d'un documentaire animé, apporte un témoignage à la première personne de la violence des secrets de famille et de leurs conséquences.

Qu'est-ce qui se passe quand on ferme les yeux ? Dans quels lieux, quels temps nous pouvons nous transporter en un instant ? Qu'est-ce qu'il nous reste au retour ? Ce film onirique emporte le spectateur dans un voyage. Ce voyage est intime, mais à la fois très universel : il propose à chacun de faire une traversée de l'espace-temps de ses propres souvenirs.

Qu'est-ce que la mer vous évoque ? La sensation de l'air salé venant se coller sur la peau ? Le bruit des vagues monstrueuses d'une nuit de tempête ? La mousse blanche portée des bouts de bois, des algues ; pourquoi pas une méduse morte. Comment décririez-vous vos proches ? Qu'est-ce que le bleu ? Comment distinguez-vous une rose d'une marguerite ? Comment décidez-vous que quelque chose est beau ? Est-ce que ce que vous voyez est ce qui est ? Qu'advient-il au monde et à la beauté quand on ne voit pas ou on ne voit plus ? Au fur et à mesure que les portraits d'expériences sensorielles s'entremêlent, le film suggère ses moments suspendus comme un espace de questionnement esthétique.

Vera entretient une relation difficile avec sa mère âgée. À l'autre bout de la ville, Maria décide de reprendre la recherche de sa fille abandonnée autrefois.

C'est l'histoire de Rose, une transsexuelle mais surtout chanteuse qui doit, au lendemain de son dernier concert, prendre un train pour commencer une vie plus stable et saine. Ne pouvant contourner le bassin afin de rejoindre la gare pour cause de grève, son destin tombe entre les mains de Paul, un pêcheur local, le seul qui peut la faire traverser à temps...