Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
« Pabst, pour ses débuts, s’est emparé de tout l’attirail expressionniste : la maison du fondeur de cloches est trapue, ronde et gonflée, sans structure apparente sous ses masses comme pétries dans la glaise ; les plafonds sont bas, étouffants, la salle est une crypte, accablante de mystère. C’est l’influence du Golem qui se fait principalement sentir ici : ces rugueuses murailles délabrées aperçues déjà dans maints films allemands dégagent toujours une atmosphère de plantes carnivores, prêtes à dévorer les humains qui s’approchent. Partout des escaliers, partout des corridors sombres à demi-souterrains, avec des courbes brusques. Et dans les ténèbres, on aperçoit ici et là une fenêtre étroite laissant filtrer une lumière qui éclaire par fragments un corps, une chambre plongée dans le noir. » Lotte Eisner (L’Écran démoniaque, 1981)