Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
« La Cinémathèque française possède un film mal connu, réalisé par Pabst en 1949, Profondeurs mystérieuses, dont la rareté (qui a vu ce film et en a saisi l’importance ?) a certainement contribué à maintenir en place un discours partiellement erroné sur le cinéaste. Sa redécouverte permet de modifier la vision historiographique traditionnelle qui découpe mécaniquement la carrière de Pabst en périodes autonomes affublées chacune d’une unité particulière : les classiques, les bandes alimentaires des années 30, les tentatives de dédouanement de l’après-guerre. Le film jette, en effet, un pont vers les grandes œuvres muettes dont il prolonge et amplifie le discours tout en témoignant d’un contexte particulier. Alors que la quasi-totalité des films de Pabst sont des œuvres de commande, il s’agit indiscutablement d’un projet personnel. » Jean-François Rauger (Cinémathèque, novembre 1992)