Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Second film de Nicholas Ray, Les Ruelles du malheur est une réflexion pessimiste sur le poids des origines sociales. De nouveau, Ray aborde l’adolescence naufragée, écorchée, en butte aux adultes impuissants. La précision des décors, la mise en scène énergique et le souci du détail rendent l’atmosphère du quartier italien presque palpable. D’abord destiné à Brando et finalement interprété par John Derek, le rôle de Nick fait écho, comme un négatif, au jeune Bowie des Amants de la nuit. En avocat généreux, saisissant d’humanité, Bogart offre une de ses meilleures compositions, et son monologue final, acmé d’un récit tout en tensions, est devenu l’une des plus célèbres séquences de plaidoirie.