Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Nicholas Ray disait détester cette comédie. On raconte que, brouillé avec ses producteurs, il quitta le tournage en cours de route et ne vit jamais son film terminé. Coincé entre les deux chefs-d’œuvres que sont La Fureur de vivre et Derrière le miroir, L’Ardente gitane vaut pourtant pour son interprète, Jane Russell, qui arbore la sensualité insolente et le Hot Blood du titre original. Et pour ses scènes vibrionnantes : « Ce qu’il y a de plus intéressant, c’est qu’il est le seul film de Nick Ray dans lequel la gaieté prime sur l’amertume. Ray nous offre sa joie de vivre avec ce film endiablé, intelligent, débordant de santé et de vie » écrivait Truffaut (Arts, 1956). Entre la violence et la mort, toujours présentes chez Ray, une autre face du cinéaste, bariolée, pleine de force, de folklore et de musique.