Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Une femelle sauvage dans une jungle d’intrigues : la tagline de l’affiche est éloquente. Born to Be Bad, parfois timidement traduit par La Femme au maléfices, est porté par une Joan Fontaine parfaite en fausse ingénue, vénale, manipulatrice, et bel et bien diabolique. Nicholas Ray tord une histoire aux abords romantiques pour en faire un réquisitoire cinglant contre la médiocrité d’une société arriviste et cruelle. Quelques trouvailles de mise en scène, comme la séquence du vernissage de l’exposition, et des dialogues tranchants que le réalisateur met dans la bouche de Robert Ryan, opportunément nommé Nick, double de fiction du cinéaste en souffrance, ajoutent un sel supplémentaire à cet impitoyable et pourtant touchant portrait de femme.