Le Hussard de la mort

mercredi 13 mars 2019, 16h00

Fondation Jérôme Seydoux Pathé Hors les murs

16h00 17h05 (64 min)

Le Hussard de la mort El Húsar de la muerte
Pedro Sienna
Chili / 1925 / 64 min / DCP / VOSTF

Avec Pedro Sienna, Clara Werther.

En 1814, au Chili, Manuel Rodríguez organise la résistance contre l’empire espagnol. Après trois années de lutte, le pays proclame son indépendance.

Numérisé en 2 K, à partir de la copie 35 mm par la Cinémathèque Nationale du Chili, avec le soutien de la division culturelle du Ministère de l’Éducation du Chili.
En 1958, Sergio Bravo, un étudiant de La Universidad de Chile de Santiago, retrouve une copie de la version sonore du film. Il entreprend un travail de restauration sur la copie nitrate avec l’aide de Pedro Sienna encore en vie. En 1990, après seize années de dictature, le département des études cinématographiques de La Universidad de Chile rouvre et découvre parmi ses collections la copie restaurée de El Húsar de la muerte. Le département décide alors de restaurer la version sonore de 1930 à partir des éléments qu’avait laissés Sergio Bravo.


El Húsar de la muerte est un film muet devenu monument national chilien. Réalisé en 1925, ce long métrage met en scène le héros national Manuel Rodriguez pendant la période de l’Indépendance. Dès la naissance du cinéma chilien, la vie de l’indépendantiste est adaptée sur les écrans. Par ailleurs, Pedro Sienna l’incarne dès 1920 dans le film d’Arturio Mario, Manuel Rodriguez. D’après Sienna, le film passe à côté du personnage. Il écrit et réalise El Húsar de la muerte dans le but de faire « un film dédié totalement à sa vie héroïque ». Pour ce long métrage, La Andes Films déploie des moyens de production bien au-dessus de ceux de l’époque. À sa sortie, le film fait sensation et Pedro Sienna sera associé à Manuel Rodriguez toute sa vie. En 1930, La Andes Films fait faillite et le réalisateur décide de vendre ses droits et le négatif original de El Húsar de la muerte à une autre société de production. À l’avènement du cinéma sonore, cette société reprend l’œuvre afin de l’exploiter à nouveau. Outre l’ajout d’une piste son et la suppression des intertitres, la société intervient sur le montage en accentuant plutôt l’aspect patriotique.

Felicidad Guarda