Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Restauré en 2K, à partir d'un négatif image couleur d'origine et une bande-son magnétique mono, par la Cohen Film Collection et la Roundabout Entretainment de Burbank en Californie.
La réalisatrice Joan Micklin Silver s’était déjà fait une réputation, du moins auprès du public du cinéma indépendant aux États-Unis, grâce à son premier long métrage, Hester Street (1975), qui fut très bien reçu par la critique, montré à Cannes et nominé aux Oscars pour le jeu de l’actrice Carol Kane. Son long métrage suivant prend lui aussi pour sujet la tension entre deux univers. Mais alors que dans Hester Street, il s’agit de porter un regard intime sur un ensemble restreint de personnages aux prises avec leur identité juive dans l’Europe de la fin du XIXème siècle et avec la possibilité en Amérique d’une assimilation, Between the Lines tourne autour d’une bande de copains qui affronte la perte de croyance lorsque l’élan utopique des années 1960 cède le pas au cynisme des années 1970. Il s’agit d’un film choral, aux comédiens relativement peu connus à l’époque, qui jouent les membres du personnel d’un petit journal indépendant de Boston devant faire face à des rumeurs de rachat par un important groupe de médias. Certains d’entre eux tentent de s’accrocher aux principes et aux objectifs partagés lors de la fondation du journal, tandis que d’autres commencent à leur tourner le dos.
Tim Lanza