Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Une salle vide où téléscripteurs, écrans et magnétophones tournent à plein régime. Puis, comme un symbole, la caméra qui s'engouffre dans des dédales d'archives. Deville filme la politique internationale et sa bureaucratie depuis le côté sale de la vitre. En caméra subjective, il décortique les rouages acides et implacables d'une mise à nu : dispositifs de surveillance, voix off, témoins anonymes ou intimes, photos volées, lettres de jeunesse, noms de codes, notes de service et rapports tous plus glaçants les uns que les autres. Le Dossier 51, c'est l'orchestration d'une destruction à laquelle on assiste, voyeurs impuissants mais avides, et qui s'achève sur un malaise persistant. Une enquête quasi documentaire, dont la forme, acide et diaboliquement réaliste, vaudra à Deville un César du meilleur scénario.