Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
En adaptant Patricia Highsmith, Deville marche avec Hitchcock, Claude Miller, ou, plus tard, Chabrol, sur un chemin périlleux. L’exercice est difficile, mais Deville sait instaurer le malaise derrière sa mise en scène toujours ludique. Le couple Huppert/Trintignant est parfait, aux œillades perverses de l’une répond la cruauté carnassière du sourire de l’autre. Lui joue aux échecs, cuisine en tablier, élève de métaphoriques escargots et lit la Pléiade. Elle, se fait servir, border, traiter comme une enfant. Deville prend un malin plaisir à brouiller les cartes : triangulation des regards, des couples qui s’épient, ellipse des corps qui se croisent et s’escamotent le temps d’une soirée mondaine. Vénéneux, malsain, voilà un film d’atmosphère à l’élégance noire, dont les eaux sont décidément très troubles.