Plan Vigipirate Urgence attentat
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En mêlant aliénation mentale et montée du fascisme, Bolognini s’interroge sur l’origine de la folie : pourquoi devient-on fou ? Où sont les fous ? Dedans ou dehors ? Tout en explorant le thème de la sexualité, le cinéaste étudie la propagation du mal dans une société en pleine déliquescence. L’univers sordide de l’hôpital psychiatrique est filmé avec délicatesse, dans des tons douceâtres et pastels (la scène d’ouverture est une fête costumée très fellinienne). Une splendeur formelle qui n’enlève rien à la violence du sujet, ni au jeu subtil des acteurs. « Ce fut pour moi une expérience passionnante, explique Bolognini, un film que j’aime beaucoup. Au début, la folie est quelque chose qui fait fuir. Pour raconter cette histoire, j’ai voulu que le public s’en approche non pas avec la répulsion que l’on ressent quand on entre dans un asile de fous, – la folie déforme tellement les choses que le premier instinct est de fuir –, mais avec une attitude de compréhension. »