Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
À contre-courant des classiques d'Eisenstein ou de Poudovkine, les œuvres de Barnet dégagent une allégresse et un charme authentique, particulièrement palpables dans La Maison de la rue Troubnaïa. Tableau de la vie moscovite des années de la nouvelle politique économique, le film, qui mêle l'humour au formalisme de l'avant-garde soviétique, est un condensé du génie du cinéaste. Des personnages finement observés, une ingéniosité structurelle (un audacieux arrêt sur image suivi d'un rembobinage explicatif) et une utilisation virtuose de l'espace commun. Bien avant le burlesque d'un Tati ou d'un Jerry Lewis dans Le Tombeur de ces dames, la maison, avec ses escaliers et son joyeux chaos, contient une incroyable cinétique. Un dynamisme narratif remarquable, qui transforme malicieusement un film de propagande en une comédie de mœurs éblouissante.