Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
La débutante Corinne Luchaire est convaincante, Ginette Leclerc est bluffante dans une scène d’hystérie entre rire et insultes. Mais Prison sans barreaux n’est pas que la démonstration sur pellicule du talent de Moguy pour diriger ses comédiens. C’est surtout le sommet de la filmographie du réalisateur, fruit de son acharnement à parler de l’enfance délinquante et des conditions de vie dans les centres éducatifs, à user de son art pour traiter de grandes causes sociales. Époque oblige, le sujet est perçu comme une provocation par le gouvernement, et Moguy doit batailler pour obtenir un visa d’exploitation. Mais le succès est immédiat : Prison sans barreaux rate de peu le Prix Louis-Delluc, déclenche en haut lieu une remise en question de la gestion des établissements concernés, et apporte à Moguy l’intense satisfaction d’avoir atteint son but.