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Quatrième film de Douglas Fairbanks au cinéma et à la Triangle (il a débuté en 1915 dans The Lamb, supervisé par Griffith pour la Fine Arts), The Habit of Happiness est la première étape d’une fructueuse collaboration entre l’acteur et Allan Dwan. Ils tourneront ensemble onze films, sans doute les meilleurs de leur carrière respective. Les deux hommes s’entendent à merveille. Narrateur de génie, Dwan excelle tout autant dans la maîtrise de l’espace que du rythme. Fairbanks, vedette au théâtre mais limité dans ses talents par la scène, trouve à l’écran toute la liberté nécessaire pour déployer sa vivacité et sa grâce. Il est une source d’inspiration incontestable pour le cinéaste. Avec American Aristocraty de Lloyd Ingraham, The Habit of Happiness et, surtout, le succès de Manhattan Madness, Fairbanks devient le symbole de l’Américain idéal : vif, moderne, sportif et foncièrement optimiste.
Dans The Habit of Happiness, le personnage de Sunny Wiggins aspire à guérir l’humanité par le rire ; lors du tournage à New York, Allan Dwan déniche dans les quartiers populaires des figurants, authentiques vagabonds et mendiants, qu’il ne parvient pas à dérider pendant les prises. Fairbanks leur raconte alors des histoires salaces qui les font s’esclaffer. Mais la censure, alertée par les associations de sourds et malentendants, les contraint à retourner certaines de ces scènes. Le chef opérateur n’est autre que Victor Fleming. La rencontre avec Douglas Fairbanks, qu’il fera tourner dans ses deux premiers films, l’encourage à débuter sa brillante carrière de cinéaste.
Samantha Leroy