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Dernier film de Rudolph Valentino, qui apparaît dans un double rôle.
Restauré en 2K par Cohen Film Collection au Modern Videofilm à partir d’un contretype négatif nitrate conservé à la Library of Congress.
En 1919 paraît le roman The Sheik de E. M. Hull qui décrit les fantasmes d’une femme dont le mari est parti en guerre. George Melford en réalise l’adaptation en 1921 avec Agnes Ayres et Rudoph Valentino dans les rôles-titres. À l’instar du livre, le film connaît un succès grandissant à la suite duquel plusieurs parodies et remakes voient le jour. En 1925, United Artists rachète à E. M. Hull les droits de son second roman, The Son of the Sheik, qui fait suite au premier. Fitzmaurice met en scène cette adaptation où l’on retrouve Agnes Ayres (la femme du cheik) et Rudoph Valentino qui interprète à la fois le rôle du cheik et celui du fils. Le tournage se déroule en Californie et dans le désert Yuma, en Arizona. Le film joue sur le pouvoir de séduction de Valentino, surnommé à l’époque le « Latin Lover », et repose en grande partie sur sa performance dans le rôle du fils, un homme tour à tour drôle, farouche et courtois, laissant apparaître ainsi la dualité du personnage. Avec Le Fils du cheik, l’acteur italien signe son dernier film et probablement son meilleur. Sa disparition, survenue prématurément à l’âge de trente-et-un ans, pendant la promotion du film, provoqua une hystérie dans tout le pays.
Florence Fourn