Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
« L'excellente et infiniment triste nouvelle d'Irène Némirovsky adaptée et condensée dans un film parfait des débuts du cinéma sonore. Harry Baur, offre l'une de ses meilleures performances dans ce récit des derniers jours misérables d'un homme riche qui s'était hissé aux sommets de l'échelle sociale après avoir commencé comme chiffonnier dans les rues d'Odessa pendant son enfance. » (Wes Anderson)
Dix ans après ses débuts au cinéma (Haceldama ou le prix du sang, 1919) et fort d'une carrière dans le Muet riche mais au succès inégal (Crépuscule d'épouvante, 1921 ; L'Abbé Constantin, 1924...), Julien Duvivier réalise son premier film parlant en 1931 : David Golder, adaptation d'un roman de l'écrivain russe francophone Irène Némirovsky, paru en 1929. Marcel Vandal et Charles Delac, producteurs attitrés de Duvivier, lui restent fidèles. C'est pourtant contre leur avis que Julien Duvivier fait appel à Harry Baur, vedette venue du théâtre, pour le personnage de Golder. David Golder marque la première étape de la fructueuse collaboration (six films) et relation d'amitié qu'entretiendront le cinéaste et l'acteur. Dialogues précis et secs, différents niveaux de narration sonore, David Golder témoigne d'une parfaite appropriation du nouvel outil. Le film reçoit par ailleurs un accueil critique dithyrambique et marque le premier vrai succès de la carrière de Duvivier.
Adrien Rode