
samedi 17 septembre 2016, 15h00
Salle Georges Franju
« Le cinéma japonais n'intéresse personne... » Vraiment ? Longtemps resté inaccessible, réputé difficile ou trop particulier pour des spectateurs occidentaux, le cinéma japonais a d'abord été découvert en France grâce à la grande rétrospective organisée par la Cinémathèque à l'été 1963, puis par le travail timide de quelques distributeurs pionniers. Il faudra attendre les années 1990 pour que plusieurs centaines de titres arrivent enfin dans les salles françaises et en vidéo. Retour sur l'histoire d'une réception progressive et sur la diffusion d'une cinématographie aussi célébrée à présent que longtemps lointaine.
Pascal-Alex Vincent est cinéaste. Il a réalisé le film Donne-moi la main et le documentaire Miwa : À la recherche du Lézard noir. Il a également été longtemps programmateur au sein de la société Alive.
Depuis les années 1990 jusqu'à aujourd'hui, la diffusion et connaissance contemporaines du cinéma japonais.
Table ronde avec Fabrice Arduini, Émilie Cauquy, Stéphane du Mesnildot, Futoshi Koga, animée par Pascal-Alex Vincent.
Pascal-Alex Vincent est cinéaste. Il a réalisé le film Donne-moi la main et le documentaire Miwa : À la recherche du Lézard noir. Il a également été longtemps programmateur au sein de la société Alive.
Fabrice Arduini est directeur adjoint à la programmation à la Maison de la culture du Japon à Paris.
Émilie Cauquy est responsable de la valorisation de la collection de films à la Cinémathèque française. Cheffe de projet de la plateforme HENRI, elle invente également des projections augmentées sous forme de ciné-spectacles autour de Dulac, Musidora ou Méliès, des programmes pour le festival Il Cinema Ritrovato de Bologne (Colette, Musidora, Marie Epstein, Nicole Vedrès) et participe à des éditions DVD (coproduction du coffret Jean Epstein pour les éditions Potemkine).
Futoshi Koga, ancien collaborateur du quotidien japonais Asahi Shimbun, est professeur au département cinéma, Nihon University.