Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
En 1986, La Sept commande à Jean-Claude Brisseau un film sur une histoire d'amour impossible. Il écrit un scénario intitulé Mariage blanc mais le projet s'avère difficile à monter financièrement. Cependant, Brisseau bénéficie du retentissement de son film précédent, De bruit et de fureur (1988) remarqué au Festival de Cannes. Il obtient davantage de moyens financiers, et parvient à réaliser Noce blanche.
Dépassant le thème initialement commandé, Noce blanche décrit une quête d'absolu, sujet de prédilection du cinéaste : « Se donner des interdits par amour, et s'en affranchir, les transgresser par le désir et le plaisir. » Le couple Bruno Crémer / Vanessa Paradis est filmé avec empathie et douceur. « Tous les cadrages, toute la lumière, dans ce film, prenaient pour moi le même sens que ce que j'ai cru ressentir en voyant autrefois Les Dames du bois de Boulogne de Bresson. Ces gens sont prisonniers du monde, et la lumière extérieure ressemble à celle de la liberté, non pas d'une liberté matérielle mais spirituelle, une voie vers l'expérience mystique... » Noce blanche rencontre un franc succès auprès du public, notamment grâce à la révélation de Vanessa Paradis en tant qu'actrice, et demeure à ce jour le principal succès commercial de Jean-Claude Brisseau.
Annabelle Aventurin
Restauré en 2K par les Films du Losange en 2015, avec le soutien du CNC, à partir du négatif original numérisé en 4K. Les travaux ont été menés au laboratoire Digimage et supervisés par Jean-Claude Brisseau.