Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Petit film de série B produit par d'anciens gangsters, Gun Crazy ne connaît pas le succès à sa sortie en 1950. Joseph H. Lewis finira ses jours à la télé et les acteurs John Dall et Peggy Cummins passeront de l'anonymat à l'oubli. Pourtant, bien avant Bonnie and Clyde, la cavale de Bart et Laurie, amants criminels, fétichistes du flingue, fait figure de chef-d'œuvre d'une modernité étonnante. Virtuosité de la mise en scène, liberté de ton, d'un réalisme inhabituel pour l'époque, Gun Crazy est une descente impitoyable dans les méandres d'un cauchemar, où vitesse, violence et érotisme se mêlent admirablement. Source d'inspiration pour Godard (Pierrot le fou), Malick (Badlands) ou Lynch (Sailor et Lula), une œuvre à part dans l'histoire du cinéma.