Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Un film d'une violence inouïe, le plus politique de son auteur, peut-être même de tout le cinéma américain des années 70. Il faut voir James Mason, persuadé qu'il soulagera ainsi ses rhumatismes, piétiner du début à la fin un jeune enfant noir, pour en saisir toute la brutalité. Propriétaires esclavagistes vils, sadiques, incestueux, tout ici n'est que décadence et putréfaction, au point que le film – sa photo, son grain, son esprit même – évoquent davantage Massacre à la tronçonneuse qu'Autant en emporte le vent, dont il est l'absolue antithèse. Fleischer paiera le prix fort de cette virulence : démoli par la critique, ostracisé par ses pairs, il tournera encore neuf films, mais dans les marges d'Hollywood.