Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Cukor décrit le monde du théâtre qu'il affectionne, et orchestre brillamment ce conte de fées en forme de vaudeville, ponctué de morceaux de roi : dans leurs propres rôles, Gene Kelly, Bing Crosby et le roi du stand-up Milton Berle. Montand séduit la candide Marilyn, ici dans un rôle qui lui ressemble furieusement. « My Heart Belongs to Daddy », chante la star, alors au sommet, tandis qu'en filigrane la relation connue entre les deux acteurs semble habiter leur couple à l'écran.\n\n« Marilyn Monroe et moi, c'est une sorte de secret qui nous a rapprochés mutuellement. D'abord du milieu populaire d'où on venait l'un et l'autre. C'est parce qu'elle avait terriblement peur qu'elle arrivait en retard sur le plateau, et non pas pour faire des caprices de vedette. Dans l'intimité, elle était quelqu'un tout ce qu'il y a de plus normal. Mais c'était un personnage vivant. Il faut dire qu'à ce moment-là, le film que nous faisions était un film qu'elle aimait beaucoup, auquel elle croyait beaucoup, parce que pour une fois elle se sentait en sécurité, c'est-à-dire qu'elle n'avait pas de comédiens d'Hollywood autour d'elle. Certains avaient tendance à se moquer d'elle. Mais là, elle avait quelqu'un qui venait d'Europe, quelqu'un qui lui avait dit, dès le premier jour : Vous avez peur, mais moi je tremble. » (Yves Montand)