Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Le Dernier des hommes marque une étape importante, aussi bien dans l'œuvre de Murnau que dans l'histoire du cinéma, grâce à la technique de « la caméra déchaînée » mise au point par le directeur de la photographie, Karl Freund. On n'avait encore jamais vu une caméra si mobile, permettant les mouvements les plus libres et variés. L'appareil descend, glisse, s'approche, s'éloigne ou tournoie à l'image de la porte à tambours du grand hôtel. Par un jeu de plongées et de contre-plongées, Murnau filme la chute du vieux portier, ses rêves de gloire, ses moments d'ivresse et de désespoir. Et quand la caméra se fige, les plans grouillent d'une vie intense. Automobiles, piétons, serveurs valsent et tourbillonnent, pour mieux s'opposer à la marche pesante du pauvre déchu. Emil Jannings, puissant et lumineux, comme éclairé de l'intérieur, contribue à l'immense succès du Dernier des hommes. Un film sans intertitres et doté d'un happy end à la demande des producteurs. Pour l'acteur et le metteur en scène, un tremplin assuré pour Hollywood.