Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Léonce Perret réalise La Danseuse Orchidée, son avant-dernier film muet, alors qu'il est au sommet de sa gloire et qu'il dirige sa propre société, Franco-Film. Il engage l'acteur américain Ricardo Cortez, rencontré lors de son séjour aux États-Unis, et permet ainsi au film d'être distribué outre-Atlantique. Le cinéma américain étant déjà passé au parlant, le film ne rencontre pas le succès escompté. Le récit romanesque et le jeu subtil des acteurs, vedettes de l'époque, ainsi que les décors grandioses signés Henri Menessier, sont salués par la critique française. Les séquences de danse de l'Orchidée rappellent les Danses serpentines de Loïe Fuller, pionnière de la danse moderne au début du siècle. Des références à L'Aurore de Murnau, sorti un an auparavant, sont visibles dans le conflit entre la ville et la campagne, le rêve et les dangers de la ville moderne.
Agathe Debary
Restauré en 2011 par Gaumont Pathé Archives et la Cineteca di Bologna, à partir d'un négatif original par le laboratoire de L'Immagine Ritrovata. Les amorces originales et les couleurs des intertitres originaux ont servi de références pour les choix de teintage.