Plan Vigipirate Urgence attentat
En raison des ralentissements liés aux contrôles de sécurité à l’entrée du bâtiment, nous vous conseillons d’arriver 30 minutes avant le début de votre séance, les retardataires ne pouvant être acceptés en salle. Nous vous rappelons que les valises et les sacs de grande taille ne sont pas acceptés dans l’établissement.
Après Hollow Man qui marque la fin de sa carrière américaine, Paul Verhoeven ressent le besoin d'arrêter la science-fiction pour revenir à des sujets historiques ou contemporains. Black Book marque le retour au pays natal, près des souvenirs d'enfance, à La Haye, sous l'Occupation allemande.
Fasciné par la Seconde Guerre mondiale, Verhoeven a déjà consacré trois films à cette période. C'est pendant l'écriture de Soldaat van Oranje, en 1977, que lui vient l'idée de Black Book. Au cœur de l'intrigue, un petit carnet noir, qui a vraiment existé, dans lequel sont consignés les noms des collaborateurs et traîtres hollandais. Après vingt ans de recherches sur la Résistance et la Libération aux Pays-Bas, Verhoeven écrit, avec Gerard Soeteman, le scénario d'un film dans lequel il veut montrer, selon lui, « les ambiguïtés et les demi-teintes, en évitant tout manichéisme. » Il entraîne le spectateur à la suite d'une héroïne que rien n'arrête, dans un thriller historique aux multiples rebondissements, mêlant la crudité des horreurs de la guerre au glamour hollywoodien. Les critiques, unanimes à la sortie du film, s'accordent pour parler d'un film majeur dans l'œuvre de Verhoeven, le rapprochant, pour certains, des chefs-d'œuvre sur le sujet, du Dictateur de Chaplin au To Be or not to Be de Lubitsch.
Delphine Marsaud