samedi 26 janvier 2008, 14h30

Salle Henri Langlois

14h30 16h00 (90 min)

120 min

Une Table ronde animée par Serge Toubiana et Pauline de Raymond, avec Souleymane Cissé, Abderrahmane Sissako, Andrée Davanture, Olivier Barlet, Jacques Bidou et Cheick Fantamady Camara.

En 1965, une polémique devenue célèbre opposa Ousmane Sembene à Jean Rouch, le premier reprochant au second de filmer les Africains « comme des insectes », soit l'expression en ces temps de décolonisation du désir de tout un continent de reprendre enfin la main sur sa propre image. A la même époque, Ousmane Sembene engageait son cinéma, avec Borom Sarret (1962), sur une voie ouvertement militante. Un geste d'affirmation prolongé par la suite par d'autres cinéastes, tel Souleymane Cissé. Dans les années 1980 et jusqu'à aujourd'hui, nombre de cinéastes sont retournés aux sources, à la culture de la parole et à la forme du conte notamment, tels Gaston Kaboré ou Idrissa Ouedraogo, mais sans jamais renoncer à l'expression politique, ainsi l'?uvre d'Abderrahmane Sissako et, tout récemment, Bamako (2006).

Un échange pour rappeler des ruptures historiques, esthétiques, et l'importance de certains auteurs écrivant au fil du temps l'Histoire mouvementée du cinéma africain.