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Copie 35 mm restaurée par UCLA Film & Television Archive, avec le soutien de la Film Foundation et la Hollywood Foreign Press Association.
Sorti en 1956, Sept hommes à abattre marque une étape importante dans la filmographie de Boetticher. Écrit par Burt Kennedy et produit par John Wayne, le film s'éloigne de la trame classique du western, privilégiant l'attente et la tension entretenues par la quête du héros. Au sommet, Randolph Scott a le charme buriné du parfait lonesome cowboy. Avec ses décors minimalistes, la sobriété de sa mise en scène et la précision de ses plans, le film est le premier d'une série de sept titres, où acteur, réalisateur et scénariste, en parfaite osmose, aboutissent à une renaissance du genre, dont l'essentiel tient dans l'intime. Un pur chef-d'œuvre, parmi les plus grands westerns, décrit par André Bazin comme « le plus raffiné et le moins esthète, le plus simple et le plus beau ».
« On ne voit pas une fois tous les cinq ans un scénario de western aussi intelligemment ficelé, sachant accorder comme celui-ci la tradition et l'invention. L'humour aussi ! Car l'émotion n'y est pas ennemie du sourire. On sent que les auteurs de ce film ont aimé leur travail, mais qu'ils s'y sont également amusés. La mise en scène de Budd Boetticher est pleine de trouvailles savoureuses, qu'une extrême variété d'expressions risque seulement parfois de faire passer inaperçues. Si vous voyez ce film, ayez l'œil et l'oreille en alerte : vous ne le regretterez pas ! » (André Bazin)