Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
« La main de Buñuel, impie et profanatrice juste ce qu’il faut, a une puissance d’évocation qui tient de la magie. Il sait parvenir au réel sans l’aide d’aucune médiation, directement. Une pitié cruelle, un sadisme affectueux entourent le personnage de la gamine insolente et innocente à la fois. Buñuel se place dans l’angle de vue du violeur, mais de manière ambigüe, sans le condamner ni l’approuver (ce qui dans l’un et l’autre cas relèverait du moralisme), et ainsi il parvient à capter l’intensité du regard que l’homme pose sur le sein à peine ébauché, sur les jambes à peine formées de sa victimes. On dirait que, involontairement, la seule alternative pour Buñuel à l’impureté onirique du péché est la réalité rituelle de la religion. Et en effet le baptême de la fille dans l’eau des marais tropicaux est exprimé par le cinéaste avec une sensibilité émue, exactement comme le viol. » Alberto Moravia