Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
1956, Buñuel tourne son deuxième film en couleurs. Après l’île luxuriante de son Robinson Crusoé, le cinéaste mexicain plonge ses personnages dans la moiteur venimeuse de la forêt amazonienne. Une jungle inquiétante et fantasmagorique, sublimée par les images de Jorge Stahl Jr. Un casting français de premier plan. Simone Signoret, incandescente depuis Casque d’or et Les Diaboliques qu’elle tourne juste avant, entourée du grand Charles Vanel, de Michel Piccoli, en prêtre savoureux, et de Georges Marchal en aventurier sadique et minable. Récit d’aventure d’apparence classique – impossible de ne pas penser à L’African Queen de John Huston –, La Mort en ce jardin est subtilement parsemé de situations surréalistes et autres symboles bunueliens, servant à disséquer l’âme humaine et les pulsions primitives, tout en fustigeant les institutions et l’oppression du peuple. Dans ce jardin d’Éden, on tranche l’œil des policiers à la pointe d’une plume, les serpents se font dévorer par les fourmis, les chevelures s’emmêlent aux lianes tandis que les curés théorisent avec délectation sur les œufs mollets.