Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Et si la reconnaissance posthume était finalement la seule clé d'un succès durable ? Dans Le Prestige de la mort, Luc Moullet, toujours en quête de financement, envisage de mettre en scène sa propre disparition afin d'obtenir les fonds nécessaires pour réaliser l'adaptation d'un roman de Thomas Hardy, Desperate Remedies. En dénonçant les failles d'un système désormais au bout de ses limites, le cinéaste mêle une série d'hilarants quiproquos et une critique réaliste du milieu audiovisuel. Travesti sous une fausse identité, bientôt déguisé en énarque, il narre la difficulté de rester soi-même dans un monde qui nous pousse perpétuellement à transformer notre personnalité. Au sein d'une œuvre presque testamentaire, aussi osée que remplie d'idées, Luc Moullet expose une vie de cinéma, d'obsessions visuelles et thématiques, pour dépeindre l'arrivée de la vieillesse avec un sens du surréalisme sans cesse innovant.