Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Toujours prompt à observer les rapports hommes/femmes et leur ambivalence, Joseph Losey trouve, dans Une Anglaise romantique, une nouvelle matière séduisante pour évoquer l'ennui existentiel. Par le prisme de deux époux frustrés, bientôt noyés dans un triangle amoureux immoral, il filme le désœuvrement d'une bourgeoisie réduite à nourrir ses fantasmes pour pimenter l'austérité du quotidien. Dans leur perpétuelle insatisfaction, ses personnages entretiennent des relations ambiguës, menées par leurs propres intérêts. Tandis que son héros (Michael Caine, excellent) cherche le thème de son prochain scénario, il jette sa femme (l'étonnante Glenda Jackson) dans les bras d'un amant afin d'interroger la notion d'infidélité. Dans cette atmosphère passionnelle, Losey imagine une mise en scène au scalpel, qui s'immisce dans son sujet pour mieux embrasser toute sa perversité.