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Premier volet du triptyque qui comprend également Beaux mais pauvres (1957) et Pauvres millionnaires (1959).
De Pauvres mais beaux, réalisé par Dino Risi en 1956, le critique Valerio Caprara dit : « Beaucoup mieux que Naples, aux contrastes trop dramatiques entre les larmes et le rire, Rome fut donc choisie comme lieu emblématique du néoréalisme à l'eau de rose. » Le premier volet de la trilogie des histoires amoureuses de deux jeunes romains, insouciants et dragueurs, est une nouvelle étape pour la comédie italienne. Plus éloignés des cauchemars de la guerre, les spectateurs s'enthousiasment pour cette atmosphère de douce ironie où les anecdotes à la fois crédibles, drôles et désinvoltes, reflètent la vitalité d'une Italie en pleine reconstruction. Un néoréalisme adapté aux exigences d'une nouvelle société, à son besoin de bien-être. Personnages effrontés, matamores et bombes sexy. Petits commerçants, concierges paresseux, garçons désœuvrés. On danse sur des musiques à la mode, on se baigne dans le Tibre. Les scènes de rue sont pittoresques et jubilatoires. Le public ne s'y trompe pas et fait un triomphe à ces jeunes « pauvres d'argent et riches de fantaisie ». Risi donnera suite avec deux autres épisodes, Beaux mais pauvres et Pauvres millionnaires.