Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Troisième long métrage du Finlandais, l'histoire d'amour indécise entre un éboueur et une caissière de supermarché inaugure la « trilogie du prolétariat ». Magnifiques gueules de l'emploi, Matti Pellonpää et Kati Outinen entrent définitivement dans l'album de famille du cinéaste. Deux somnambules dans la grisaille d'Helsinki, qui oscillent (comme le feront désormais tous leurs personnages) entre le désir d'un ailleurs et l'immuable inertie de leur condition. Aplats silencieux, attention du geste, recherche de l'intimité, la mise en scène dépouillée de Kaurisimäki penche du côté du drame, ponctué de drôleries incongrues. Avec ses héros de la banalité, ballotés entre la benne à ordures et la mer Baltique, il signe un véritable réquisitoire contre la solitude, l'ennui et la pauvreté qui ne peuvent que rendre fou.